Allô... pital...

Reveil en fanfare lundi matin... Le telephone sonne... Fais chier, je veux dormir un peu, merde...
Un message sur ma messagerie, je l'écoute... Un amant, pour qui j'ai beaucoup d'affection (presque un ami...), est hospitalisé aux urgences, la personne qui m'annonce cette nouvelle est la meilleure amie de cet amant...

Est ce que tout les gens qui s'attanchent à moi, doivent souffrir ou mourrir ?

Elle m'annonce qu'il voudrait me voir, bon, je sais où je vais passer la journée, aux urgences de Rangueuil, quel programme...
Douche, petit déjeuner expeditif, et me voilà parti pour prendre le metro, puis le bus jusqu'à l'hopital...
Je debarque aux urgences et cherche à savoir où il l'ont "parqué" (eux, ils parquent les malades...), je trouve son "box"... Dans quel état il est... Les yeux jaunes, le teint aussi, les cernes creusées... Bref, un vrai tableau d'horreur...

Je passe la journée à son chevet, on discute, j'arrive à le faire rire, c'est déjà ça...
Je vous passerais les détails de la journée, tant d'incompétence dans un milieu médical me fout hors de moi...
La soirée arrive, on le transfère dans un autre hôpital de la ville : Purpan... Ce non me fait frémir, je me souviens de leur incompétence lors de l'un de mes passages là bas...
Et ça se confirme dès notre arrivée, ils l'ont affecté au mauvais pavillon, demi-tour, passage dans les souterrains de l'hopital (ultra glauques... ), on arrive enfin à lui trouver une chambre, il y sera seul, tant mieux...

Je m'assure que tout irra bien pour lui, et je rentre enfin chez moi, crevé (12 heures passés dans un milieu hospitalier, ça calme... ), re'pas léger, et je file me coucher...
Impossible de trouver le sommeil, 6h00 du mat', je m'endore enfin...
10h30 du mat', mon telephone sonne, sa meilleure amie prend des nouvelles de lui, afin de rassurer sa mère... Je lui fourni tout les renseignements dont je dispose...

12h30, départ pour l'hôpital, je le retrouve dans ça chambre, entouré de sa meilleur amie, et de son ex, il à l'air d'aller mieux, ça me rassure, il me fait le briefing rapide de sa journée (ils ne savent toujours pas exactement ce qu'il a, au bout de 72 heures, bravo...), on discute, il plaisante, effectivement, il va mieux...
18h30, je quitte l'hôpital, rassuré, après lui avoir promis de passer demain, je fais quelques course pour le repas de ce soir, je rentre et m'ecroule devant la téloche comme une larve...

Il me tarde demain, de voir s'il va bien...